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ROUEN – Photos et récit – Jeudi 5 décembre

Sophie Anderson

Experts en cybersécurité et journalistes spécialisés dans le domaine de la technologie.

MIS À JOUR: 29 mars 2023

ROUEN – 5 DÉCEMBRE – COMPTE-RENDU

La journée a commencé sur le rond-point des vaches ou plus de 150 personnes se sont retrouvées dès 5h30.

Blocage total pour les camions, filtrant pour les voitures. Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu ça sur le rond-point des vaches.

Les forces de l’ordre sont intervenues peu avant la manifestation. Gazage, matraquage et 3 personnes arrêtées relâchées depuis.

Mobilisation réussie pour la manifestation qui a rassemblé jusqu’à 30 000 personnes selon les syndicats. Un cortège syndical massif et traditionnel que certains anciens considéraient plus importants que ceux de novembre-décembre 95.

Mais très vite aussi, s’est formé un cortège de tête hétéroclite où on trouvait des pompiers sans banderole, des gilets jaunes parfois sans gilet et des lycéens en manque d’action. Le cortège initialement prévu par les directions syndicales n’a pas été respecté jusqu’au bout ce qui a pu entraîner la colère de certains représentants de la CGT.

Le parcours correspondait au défilé classique des manifestations syndicales que le mouvement des gilet jaune nous avait fait oublier. Un petit tour jusqu’à la préfecture, prise de parole, et après tout le monde rentre chez soi.

Certains en avait décidé autrement. Ils ont commencé à bloquer le boulevard en bas de la préfecture dès leur arrivée sur place. Finalement rejoint par nombre de gilet jaune, une manif sauvage de 400 personnes s’est alors lancée en direction du centre-ville. Mais en s’approchant du Théâtre des Arts la police a tout fait pour tenter de disperser ce cortège.  » Les gars, on fait pas de cadeau », lançait un policier de la BAC à ses collègues en partant chasser du manifestant sauvage au pas de course.
Le cortège a bien réussi à se reconstituer pour bloquer le métro quelques temps.

On a pu sentir une certaine déception et une certaine amertume parmi les manifestants. Comment expliquer qu’on était si nombreux le matin, et si peu l’après-midi ? Et une certitude. Il en faudra plus pour faire plier Macron.

À propos de l'auteur

Sophie Anderson

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