Juan Branco (conseiller juridique de Julian Assange et ancien avocat de la France Insoumise) s’exprime sur « Là-bas si j’y suis » à propos de la « violence » du mouvement des gilets jaunes, notamment quand celle-ci menace directement les corps des politiciens.
Il fait référence ici à la venue de Macron au Puy-En-Velay après l’incendie de la préfecture qui remonte à quelques semaines maintenant. Le cortège présidentiel avait dû quitter la ville sous les huées et menaces de habitants. Selon des sources ministérielles, ce serait l’un des événements déclencheur des premières « concessions » du président. Les propos de Juan Branco sont tout aussi valables au sujet de l’attaque du ministère de Benjamin Griveaux de samedi dernier.
« La politique n’est pas un jeu, ce n’est pas une opportunité de carrière, c’est qu’il y a des corps qui la subissent ». « La seule façon de provoquer un changement, c’est de faire trembler ces gens. »